Ooh, tecktonik-killer en vue {Free, my friend}

La nuit commençait à tomber sur la petite ville. Pourtant, une jeune fille de 15 ans, même pas, marchait dans la rue froide et triste. Les cheveux au vent, Lawrette la blonde marchait tristement, ne sachant où aller. Elle avait des nuages dans la tête, pensant à un beau plat de frites, surplombées d'une grosse couche de sel, plongées dans de la sauce. Elle ne comptait plus le nombre de jours où elle avait été seul, ceux où elle n'avait parlé à personne, ceux où elle avait marché, ne sachant où aller. Elle était plus que perdu, c'était comme un trou noir, un long chemin sans fin visiblement, un grand et profond tunel dont elle ne croyait jamais sortir. Au fond d'elle-même, elle avait ce sentiment, cette sensation d'être abbatu. Elle avait abandonné l'idée d'aller retrouver son père et Lunna, alors maintenant, elle croupirait dans la rue jusqu'à trouver un vieux coin où aller.

Les yeux perdus sur ses converses roses trouées, la fille aux cheveux long se frotta les yeux avant de remettre une mèche blonde lui brouillant le regard. Ce soir, elle portait une jupe très courte, noir, avec des espèces de frou-frou, puis un débardeur blanc. Elle se les caillait, mais n'avait rien d'autre. Quelle idée de croire qu'il faisait chaud à Londres! Autant esperer de la neige en Bretagne (^^') ou une tempête de sable à Lille. Fallait pas lui en vouloir, elle était blonde.

Au bout de la rue, elle entendit alors de la musique bizard, et des voix. Pleins de voix, de rires. Elle continua son chemin, les sourcils levés elle se posait tout un tas de questions lorsqu'elle apperçut un groupe de jeune. Des mecs portant des tee-shirt roses et des pantalons de gays, des filles habillées en miss grosse pouff, essayant de faire des gestes bizard. Elle ouvrit grands les yeux et... ILS DANSAIENT LA TECKTONIK! Qui ne connaissait pas ce 'mouvement' ridicule consistant à bouger n'importe comment comme un gogole ? Lawrette connaissait, en tout cas et qu'est-ce qu'elle detestait !
Elle se fit remarquer, visiblement, par le chef de bande. Il courut vers la jeune fille, avec un regard assès louche. Il s'approcha d'elle, tout prêt d'elle. Trop prêt, même.

'' Heyy, salut toi ! ''
'' Euuh... Je... J'fais que passer je... Balbutia la jeune fille tout en tremblant. ''

Elle avait peur. Très peur. Alors elle se mit à courir, en direction d'un endroit bien caché. Merde, cul de sac ! Elle traversa un long chemin et se retrouva dans un autre cul de sac... Que faire ? Elle se cacha derrière un gros contenaire à ordures, et se laissa glisser contre lui... Respirant très fort et très irrégulièrement, elle sentit son coeur sortir de son corps et s'éloigner. Elle tremblait très fort. Elle était piégée, tout simplement.

Dans les petites ruelles de Londres, se trouvait un jeune homme très concentré à regarder le sol (XD). Il était assit par terre sur le goudron, le dos contre un mûr de brique. Le jeune homme fixa le sol très concentré avec un regard qui en disait long... Celui ci ne disait pas un mot, ne bougeait pas non plus, on pouvait croire qu'il était mort, mais pas du tout. C'est juste qu'il était en train de réfléchir, dans son coin loin, de la foule, loin du centre ville, caché, quand il réfléchissait, Matthew était toujours obligé de s'isoler. Le froid commençait à envahir les petites rues, des frissons lui traversaient le dos. Matthew n'était vêtu que d'un simple sweet tout sale, d'un jeans tout troué, et d'une paire de converse avec pleins de trous sur les côtés, cela ne lui réchauffait guère... Matthew se recroquevillait sur le même pour se réchauffer, il poussa un long soupir... Il avait hâte que le printemps commence, c'était la saison idéal, il ne fessait ni trop chaud, ni trop froid pour lui... Mais l'hiver était loin d'être terminé. Il poussa un long soupir, ne quittant toujours pas le sol de son regard vide.
Au bout de quelques minutes, tellement qu'il avait froid, il décida de rentrée au "camp". Il se leva délicatement, comme si, ses os étaient fragiles comme si il allait se casser en milles morceaux. Il commença à marcher tranquillement dans les ruelles très peu éclairées, mettant les mains dans les poches, regardant devant lui. La rue était totalement vide, même pas un chat. Le jeune homme regardait par terre, et vit que son lacet était défait, il s'accroupit délicatement, ses jambes étaient lourdent, elles lui fessaient atrocement mal... Il fit son lacet, et tourna sa tête à droite puis à gauche. C'est là qu'il vit et entendit du bruit, il avait vu une silhouette se cacher derrière un gros contenaire à ordure, il laissa échappé un petit rire. Il se demandait pourquoi cette personne se cachait, et que fessait-elle ici, à une heure aussi tardive, dans un froid pareil! Il marcha lentement, jusqu'au gros contenaire. Après une demie seconde d'hésitation, il poussa, le gros contenaire d'un geste sec. Et cette personne n'était autre qu'une femme, une jeune femme, qui avait l'air d'avoir son âge...

« Euh… Salut… »

Il ne connaissait pas la jeune femme, mais il avait envie de l’aider. Il vit qu’elle n’était vêtue que d’un simple débardeur ! Habillée d’un simple débardeur en hiver dans un froid pareil, il se demandait si la jeune femme allait bien… Il lui tendit la main pour l’aider à la relever…

Cachée derrière son gros contenaire, Lawrette tremblait comme une vieille feuille posée sur le sol, un soir d'automne. Elle avait vraiment peur, en même temps, elle n'avait que 14 ans, habillé comme elle l'était se soir et surtout blonde et jolie comme elle était... Elle n'avait pas beaucoup de chances de survies, dans une ville pareil, en pleine nuit. Et puis, c'était une fille tellement peureuse... Elle essayait de ne pas bouger, et de retenir un peu son souffle. Elle sentait son coeur battre à 100 sans sa poitrine... Elle avait vraiment très très peur. Heureusement qu'elle n'était pas cardiaque, sinon, elle serait déjà morte x)

Les larmes commencèrent à s'écouler sur le visage de la jolie blonde, lorsqu'elle entendit quelqu'un derrière elle. Brusquement, le contenaire se déplaça et ni une, ni deux, Lawrette se releva et recula, de plus en plus vite. Elle n'avait pas eu le temps de savoir qui était là, et surtout que ce n'était pas le tecktonik-killer derrière elle ! Elle se colla alors contre le mur > c'est bon, elle ne pouvait plus avancer, ni reculer. Le garçon se rapprochait petit à petit d'elle...

Ses mains étaient collés au mur, comme son corps en entier d'ailleurs. Les larmes coulaient toujours sur ses joues roses, elle mordillait ses lèvres. Elle se mit alors à faire de petits bruits, comme quand tu pleures et que tu ne veux pas le montrer, mais c'est tellement fort que tu peux plus te retenir...

Toujours debout, devant la jeune femme, la main tendue pour l'aidée à se relevée, il resta immobile quelques secondes avant d'avoir une réaction de l'inconnue. Sauf qu'elle ne réagissait qu'avec des larmes. Pendant un court instant, il ne savait que faire... Devait-il la laisser comme ça et partir? Ou devait-il plutôt l'aider? Matthew était d'un naturel aideur, alors la réponse ne se posait même pas. Il s'accroupit doucement devant la jeune femme, on aurait dit qu'elle était fatiguée, elle pleurait à chaude larmes... Matthew voulait la réconforter, la calmer, mais comment? En parlant? En la prenant dans ses bras, non c'était trop osé ce disait-il.

« Hey, sa va aller... Chut, arrête de pleurer, calme toi... »

Il disait ça d'un ton calme et réconfortant. Il espérait vraiment qu'elle se calmera... Il se leva et poussa le centenaire de quelques mètres encore, pour faire plus de place. Celui-ci, fit enleva le vieux sweat qu'il portait, il fit demi tour, se réaccroupit de nouveau devant l'inconnue, et lui tendit son sweat, il savait qu'elle avait froid et puis ça se devinait... Il lui fit un petit sourire pour la rassurer de nouveau... Il ne voulait pas lui faire de mal, c'était l'inverse, il voulait vraiment l'aider... Matthew se demanda un cour instant si elle n'était pas du "camp", il ne l'avais jamais vu auparavent, mais sait-on jamais!

S

ans savoir pourquoi, les larmes s'écoulaient toujours sur le visage de l'adolescente. Plus les secondes passaient et plus le garçon s'approchait d'elle... Elle était tellement paniquée qu'elle n'avait pas prit le temps de s'appercevoir que ce jeune homme n'était pas le méchant tecktonik-killer complétement shooté à l'herbe, pervers et sadique mais plutôt le contraire. Elle vit une main se tendre vers elle, mais elle avait bien trop peur pour s'approcher de lui et oser le regarder dans les yeux... Elle ne pouvait vraiment plus rien faire.

Elle n'osait plus rien faire, ni même lui répondre lorsque le garçon retira le gros contenaire du passage. Voilà, maintenant il n'y avait plus aucun obstacles entre eux... C'est alors qu'elle se rendit compte que son poursuiveur n'était pas la personne qu'elle imaginait. Celui-ci avait l'air sympa et réconfortant. Lorsqu'il lui tendit son sweat, Lawrette le saisissa tout en se remettant sur ses deux jambes.

Finalement, elle essuya machinalement les larmes qui avaient coulées sur ses joues et s'approcha du jeune garçon. Elle devait vraiment avoir eu l'air ridicule... Elle fut prise d'un sentiment de honte, à peine remise de ses larmes qu'elle commença à rougir comme une tomate.

Je, euh... Merci

[Enfaite, Lawrette est à la rue depuis un p'tit mois seulement. Elle n'a croisé personne du groupe, et une personne devrait la rammener pour que le groupe fasse connaissance avec elle ^^]